Phrase donnée par Jeff P. Le chat le regarda incrédule ! Comment son maître pouvait-il se retrouver si haut, à plus de trois mètres, sans cordage, sans attache, à presque toucher le plafond da la cuisine ?! De toute sa vie de chat, il n’avait jamais vu un humain faire ça ! Les seules formes de vies qui, à sa connaissance, pouvaient voler étaient les insectes et les oiseaux. Évidemment, il ne comptait pas ces sortes de boîtes de métal que les humains construisaient et qui traversaient de temps en temps le ciel. Le chat ne se déciderait à les…
-
-
Phrase donnée par JohnButcher Les moqueries fusèrent lorsque la silhouette malingre apparut. Son teint pâle et maladif et son manteau en lambeaux n’aidaient pas à rendre le personnage impressionnant. Il se dirigea vers le comptoir en claudiquant, s’appuyant sur une béquille qui ressemblait plus à une vieille branche qu’à autre chose. Rapidement, les clients de la taverne reprirent leurs activités sans plus s’en préoccuper. Il commanda au tenancier une cervoise qui lui fut servie dans l’instant. Le bonhomme derrière le comptoir ne s’était pas attardé sur l’estropié. On n’aimait pas trop les étrangers et ceux dans son genre n’attiraient en…
-
Phrase donnée par Julien V. Il voulut déverrouiller son iPhone mais ses empreintes digitales avaient disparu. Au milieu de la rue, alors que le flot des gens allant et venant le bousculait, il resta là un instant, son téléphone dans une main et fixant l’autre, grande ouverte. Comment était-ce possible ? Ce matin encore, il les avait. Il avait réussi à utiliser son iPhone et avait parfaitement vu son pouce déposer son empreinte sur son verre de jus d’orange pendant le petit déjeuner. Ou peut-être était-ce hier ? Il n’était plus sûr. Il fallait qu’il appelle Aby et ne pouvait utiliser cette…
-
Phrase donnée par Luigi B.-B. Un claquement sec fit remonter derechef une multitude de souvenirs. Ellen avait déjà vu ressurgir une quantité d’images enfouies trop profondément dans sa mémoire en arrivant près de la maison. La clôture lui avait rappelé très vaguement quelque chose mais rien de bien précis. Le bruit du mécanisme du portillon avait résonné de façon étrange, serrant son cœur d’une émotion lointaine. Remontant l’allée pavée, elle avait regardait le jardin voyant réapparaître devant ses yeux des images floutées par les années, abîmées pas la poussière de ses neurones. Sous le porche, Ellen se voyait en train…
-
Phrase donnée par CHloeildh On s’était donné rendez-vous douze ans plus tard, même bar, même table. Et moi, comme un con, je suis là à attendre qu’elle passe la porte. J’ai l’impression que mes mains tremblent. Je ne sais pas si c’est à cause des innombrables cafés que j’ai bu depuis ce matin ou juste le trac de la revoir. Quelle idée à la con ! Je crois que c’est la pire chose que j’ai faite de ma vie, de suivre cette idée étrange qu’elle avait balancé. C’était parti d’une connerie. Du temps où elle était fan de ce chanteur pour…
-
Débuté sur un coup de tête le 18 juillet dernier parce que je voulais écrire mais pas du long, continué pour le fun et le défi, me voilà 2 mois ½ plus tard avec 70 nouvelles. Pfiou ! Quand même ! Je suis moi-même étonné d’avoir tenu autant de temps. Si au début, j’avais décidé d’écrire du très très court, puisque mes 2 premières nouvelles font moins de 300 mots, ma propension à faire du long a vite repris le dessus. J’ai quand même réussi à la refréner pour rester dans le court, voire très court (mais il paraît que ce n’est…
-
Phrase donnée par Polgara d’Erat « 1, 2, 3, nous irons au bois. 4, 5, 6 planter des saucisses. — 7,8,9 et s’taper des meufs. L’escouade s’esclaffa à l’arrière du blindé. L’habitude était de décompresser un maximum pendant le trajet de la mission. Personne ne savait ce qu’il y aurait après, alors autant en profiter. Pour celle-ci, la présence du petit nouveau faisait que le niveau de grivoiserie et de lourdeur de l’humour atteignait des sommets. L’habitude était de voir quelle était la limite d’outrage des bleus. Le première classe Hersnivia venait d’être affecté à l’escouade 201. Il n’avait que dix-neuf ans…
-
Phrase donnée par Ambrose « Sers-toi, j’en ai plus besoin de toute façon. Fligorn avait dit ça à son neveu comme s’il parlait d’un pot à lait ou d’un râteau à feuilles mortes. — Sérieusement ? Tu ne te sers plus de Trinlandia, la tueuse de dragons ? demanda encore Wilhmir, ébahi par la proposition. — Ben, j’en tue plus beaucoup, à vrai dire, depuis que je suis à la retraite. Le jeune homme haussa les épaules et décrocha l’épée légendaire du mur. Il fut tout d’abord surpris par son poids et ne put étouffer un soupir de stupéfaction. — Ah ! Oui ! reprit Fligorn. C’est pas…
-
Phrase donnée par Luigi B.-B. L’homme tapait en vain dans ses mains pour chasser les moustiques. Sur sa mule, il avançait lentement. Il transpirait même dans la chaleur de la nuit. Ce désert était un endroit qu’il détestait mais il était obligé de passer par là. Dans le ciel dégageait, Jupiter prenait une grande partie du champ de vision. C’était toujours un spectacle magique à ses yeux. Il psalmodiait à voix basse, lâchant quelques jurons contre ses insectes, créations du démon. Le père Grimaldo était un gros bonhomme qui aimait la bonne chère et le bon vin. À cet instant,…
-
Phrase donnée par Ambrose L’horloge s’arrêta. Marie sentit la migraine monter. Elle regarda l’horloge encore quelques secondes pour être sûre. Rien ne bougeait plus. Plus aucun son ne se dégageait ni de l’objet ni des alentours. Il était temps d’agir. Elle n’avait pas longtemps avant que le temps ne reprenne son cours. L’Inhibiteur qu’avait fabriqué l’ingénieur en chef Sanboussy ne devait agir que vingt cinq minutes. Ensuite, tout reprendrait comme si de rien n’était. En attendant, il ne lui restait plus que vingt quatre minutes et quarante sept secondes pour accomplir sa mission. Marie était agent secret ; la plus rapide…