Tag: Bilan marathon

  • 119 – Bilan Marathon : Statistiques part. II

    Pour continuer dans les chiffres, parce que c’est rigolo et que ça meuble un peu mon absence encore un peu de statistiques.

    statpersonnes
    Donc on peut voir sur ce premier camembert que l’utilisation de la 3ème personne (singulier ou pluriel suivant le nombre de personnage dans l’action). Il faut se souvenir que j’utilisais les phrases qu’on me donnait et, très souvent, elles m’imposaient la personne à utiliser.

    J’ai cependant pu m’essayer à des expériences (pas assez finalement) en écrivant 2 nouvelles à la 2ème personne (La Parole & Le Commissariat). J’ai bien aimé, à vrai dire.

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    statnarration
    Encore une fois on reste dans le classique, la majorité des nouvelles sont écrites au passé, une quart au présent et 1 au futur (et oui !) qui est aussi narré à la 2ème personne (tant qu’à faire des expérimentations…), il s’agit encore une fois de Le commissariat.

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    statsexes
    Par contre, et c’est une réelle surprise pour moi qui croyait que la répartition était au moins équitable voire penchait du côté des femmes, ce sont donc les caractères masculins qui tiennent le haut de l’affiche. Cela dit, je n’ai pas regardé les phrases en détail pour voir combien m’imposait déjà le sexe du caractère principal.

  • 118 – Bilan Marathon : Statistiques part. I

    Presque une semaine que le marathon de la nouvelle est fini, c’est l’heure du bilan :

    • Date de début : 18 juillet
    • Fin : 31 octobre
    • 2 pauses d’un week-end et 2 jours de pause forcés à cause du boulot.
    • Total de mots écrits (avec les titres) : 58440 mots environ.
    • La nouvelle la plus longue comporte 2681 mots : Le Bracelet
    • La plus courte 130 mots : la scène de ménage
    • Une moyenne de 632 mots par nouvelle.

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    Alors comme il y a une légende urbaine qui s’est créée au fur et à mesure du marathon de la nouvelle qui raconte que j’aime tuer mes personnages, je me suis amusé à faire un petit comptage des morts :

    Au final, sur 97 nouvelles il y aura eu :

    • 71,5 morts au total (dont 28 morts sur 2 nouvelles (18 et 10))
    • dont 34,5 personnages principaux (le 0,5 c’est parce que personne n’est d’accord sur ce qu’il advient du personnage principal)

    Ce qui fait donc à peine plus d’un tiers de mes personnages principaux qui se font tuer. Je ne trouve pas que ça fasse tant que ça :p

    voilà la répartition graphique par nouvelle (la n°97 est la nouvelle des 24h de la nouvelle : Wiener Dämpfe, parce qu’elle est rangée à part chez moi)

    Statistiques des morts dans les nouvelles du marathon

  • 087 – Bilan marathon II

    Débuté sur un coup de tête le 18 juillet dernier parce que je voulais écrire mais pas du long, continué pour le fun et le défi, me voilà 2 mois ½ plus tard avec 70 nouvelles. Pfiou ! Quand même ! Je suis moi-même étonné d’avoir tenu autant de temps.

    Si au début, j’avais décidé d’écrire du très très court, puisque mes 2 premières nouvelles font moins de 300 mots, ma propension à faire du long a vite repris le dessus. J’ai quand même réussi à la refréner pour rester dans le court, voire très court (mais il paraît que ce n’est pas la taille qui compte).

    Le marathon, s’il est quelque chose d’assez difficile à tenir pour un humain normalement constitué, apporte beaucoup au niveau de la connaissance de soi et de sa façon de travailler, permettant de pointer les lacunes et donc de s’améliorer.

    Où l’on voit les difficultés

    Il est clair qu’écrire tous les jours demande en premier lieu de l’organisation personnelle, ne serait-ce que pour trouver le temps écrire. Y parvenir tous les jours demande au moins une demi-heure (pour les plus talentueux dont PAS moi) de temps libre dans un état de forme cérébrale suffisante pour se concentrer. À part deux ou trois fois, j’ai réussi à sortir une nouvelle quotidienne, donc même avec une vie bien chargée, ça peut se trouver.

    Ce qui est assez difficile pour moi, c’est la pression du timing. Se lancer en focalisant sur le peu de temps qu’on a, en espérant finir sans trop empiéter sur les autres activités de la vie (dormir ou aller au travail). J’ai effectivement, quelque fois, choisi de boycotter mon sommeil pour finir mais toujours avec un stress latent, la peur de ne pas y arriver à temps, ou pas y arriver tout court. (Oui, c’est con, je me mets la pression tout seul, on peut pas trop lutter contre sa nature).

    Je me suis aussi rendu compte que suivant la période et l’intensité du boulot, je n’écris pas aux mêmes heures. Quand je suis claqué, je n’arrive pas à écrire le soir. Je préfère alors me lever une bonne demi-heure avant et écrire après la douche quand les neurones sont bien activés par la vapeur bouillante. C’est ce que j’ai fais une bonne partie du mois de septembre où les soirs (où je ne bossais pas) je restais comme une serpillière devant mon écran à n’arriver à rien. Le problème est que je ne me relis pas puisque je pars au boulot dans la foulée (ça m’est même arrivé d’être en retard à cause de mon marathon, mais chut, c’est un secret). Par contre pendant les vacances, je préfère me coucher plus tard et écrire à ce moment.

    Comme personne n’est un robot, et surtout pas moi (enfin, qu’en sais-je vraiment ? Je suis peut-être programmé pour croire que je n’en suis pas un ? euh… oui, je m’égare), j’ai bien sûr des jours où la motivation flanche, des phrases qui m’inspirent moins que d’autres. La motivation, tant que je tiens la nouvelle quotidienne et que je ne flanche pas sur ce point, j’arrive à me bouger le cul pour continuer. J’ai peur du jour où j’aurai trop la flemme parce qu’il suffit d’une fois pour casser le rythme. Pour les phrases… comme je les choisis moi-même d’après celle gentiment données par mes amis et lectrices & lecteurs (que je remercie au passage), j’ai une tendance (naturelle?), à prendre celles qui m’inspirent le plus en premier. Je me retrouve donc avec les phrases les plus « difficiles » vers la fin de mon « stock » de phrases. Si en plus, je suis fatigué, je ne suis pas forcément fier du résultat.

    Le dernier point, je n’ai relu aucune de mes nouvelles depuis le lancement du marathon. J’attends d’avoir le temps pour les relire et leur apporter les corrections nécessaires.

    Où l’on parle de technique & de feignasse

    D’un point de vue technique, je n’ai pas vraiment l’impression de m’être amélioré ou quoi. Juste une personne qui m’a dit qu’elle trouvait mon style plus fluide qu’au début. Je ne sais pas. Vos avis m’intéressent, n’hésitez pas à me les donner dans les commentaires ici, sur twitter, par pigeon voyageur ou tout autre moyen qu’il vous plaira.

    Au-delà de ça, j’ai pu voir que mon schéma narratif (je ne sais absolument pas ce que ça veut dire mais ça fait classe dans une phrase, non ?) avait une tendance à rester le même dans ma façon d’amener les choses, même si j’ai essayé de changer de temps (passé simple ou présent), de point de vue narratif (1ère, 3ème personne. J’ai même réussi à en faire une à la 2nde personne du singulier).

    Et, beaucoup de gens m’ont fait la remarque sans être un reproche, j’ai la mauvaise habitude de faire mourir mes personnages principaux. Je l’avoue, je cède à la facilité (ou alors, je suis dépressif, c’est possible). Je cède à la facilité parce que finalement, faire mourir le personnage principal pour terminer une histoire, c’est quand même ce qu’il y a de plus simple.

    Où l’on essaie de s’améliorer

    S’il est vrai que la régularité est une bonne chose, je ne suis pas sûr que se forcer à écrire tous les jours soit une vraie solution en soi parce qu’il faut qu’écrire reste un plaisir certain. Se forcer à faire quelque chose ça va bien quand c’est juste pour se pousser un peu parce qu’on a un peu la flemme ou quelque chose dans le genre mais au-delà d’un certain seuil, ça risque plus de dégoûter qu’autre chose. Donc il faut se forcer mais avec parcimonie.

    J’avais en fait deux bonnes raisons de pas trop forcer mais j’ai oublié la deuxième le temps d’écrire la première (Aloyse sort de mon cerveau)

    Malgré tout, écrire tous les jours permet d’apprendre à se connaître un peu mieux et surtout de vraiment apprendre comment on travaille et on aime travailler (ce qui est une nuance certaine).

    Et évidemment, il faut lire beaucoup. Je dirais même : beaucoup de choses dans des styles qu’on n’aime pas (ou pas forcément), histoire d’apprendre d’autres façons, d’autres tournures, d’autres points de vues… des choses nouvelles quoi.

    Conclusion

    Dans tous les cas, ce marathon, même s’il est lourd sur ma vie quotidienne reste quelque chose d’agréable à faire (paradoxe, quand tu nous tiens). J’aime le petit stress que je ressens en choisissant une phrase qui ne m’inspire pas sur le coup, j’aime la sensation des idées qui naissent au fur et à mesure que les mots apparaissent à l’écran, faisant faire des revirements inattendus à l’histoire, et j’aime le sentiment du devoir accompli une fois que j’ai réussi à en tirer quelque chose de pas trop mal.

    Je vais continuer ce marathon jusqu’au début du NaNoWriMo qui commencera au début du mois prochain. J’ai quand même hâte de me remettre à écrire du long.

    Les chiffres

    Parce qu’on vit toujours dans un monde de chiffres :

    • débuté le 18 juillet 2013 (avec 4 jours de pause étalés)
    • 70 nouvelles
    • 130 pages de fichier word (avec saut de page en fin de nouvelles)
    • environ 40 000 mots
    • environ 227 000 signes espaces comprises
  • 060 – 1er bilan marathon

    Puisque je n’ai pas le temps d’écrire ce week-end, je me suis dit qu’un petit bilan du marathon de la nouvelle pouvait être sympathique.

    Parce qu’on vit dans un monde de chiffres :

    • débuté le 18 juillet 2013 (avec 4 jours de pause étalés)
    • 47 nouvelles
    • 118 pages de fichier word (avec saut de page en fin de nouvelles)
    • 29 282 mots
    • 167 605 signes espaces comprises

    Ce dont je suis le plus fier étant quand même la régularité avec laquelle j’arrive écrire mes nouvelles.