Le NaNoWriMo édition 2017 vient de se terminer. C’est le meilleur moment pour en parler. C’est un peu un article en 2 parties que je vous propose. Aujourd’hui, on parle du NaNo en lui même et demain, ou dans deux jours, on fait un point sur les projets.
Les données purement numériques
Total de mots écrits : 52.366
Le maximum d’avance que j’ai eu a été 4313 mots, ce qui m’a bien servi les jours de disettes inspirationnelles (ce mot n’existe pas, je m’en fous :p ).
Le seul jour où j’ai été sous la barre du total officiel aura été le 16.
Contrairement aux années précédentes, j’ai écrit tous les jours, et surtout jusqu’au dernier jour. Mon pire jour est à 45 mots ; Mes 2 meilleurs à 3400 (oui, les deux tout pile le même score ¯\_(ツ)_/¯ ), mais contrairement aux 2 dernières sessions, je n’ai pas été malade cette fois-ci ; je n’ai pas pu profiter de temps d’inactivité imposée pour écrire toute la journée.
Sur le fond
Cette année, j’ai fait le NaNoRebel. Là où, sur un NaNo classique, on écrit une nouvelle histoire à partir de rien, le NaNoRebel écrit comme il le sent, l’important c’est le compte total de mots. Moi, j’ai écrit plus d’une histoire durant ce mois et pas forcément des projets nouveaux ; au contraire même, puisque j’ai repris 2 projets pour tenter de les finir enfin.
Au total, j’ai écrit 4 nouvelles pour le marathon, 1 nouvelles plus longue (limite novella) et j’ai continué un roman.
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- Les nouvelles du marathon :
- La nouvelle plus longue n’a pas encore de titre définitif (pour l’instant c’est Sibérienne Connexion). C’est la suite de Virtuelle Amnésie. Je l’ai dans les cartons depuis un moment déjà, j’avais déjà écrit deux versions non terminées et là, je suis reparti de zéro pour finir cette histoire (défi réussi). Cette version fait actuellement 19.000 mots, soit 2.000 mots de plus que la version finale de Virtuelle Amnésie, mais elle va nécessiter beaucoup de travail puisque je veux fusionner les éléments des versions précédentes que je trouvais sympa mais que j’ai oublié de retranscrire pendant le rush du nano
- Le roman que j’ai repris, c’est Siberian Lullaby (non, je ne fais pas de fixette sur la Sibérie… 6_6’ ). C’est mon NaNo de 2015 que je n’avais pas fini alors, que j’ai essayé de terminer cet été mais sur lequel j’ai encore une fois buté. C’est un roman choral diesel punk. C’est donc assez compliqué d’arriver à garder l’univers cohérent et de gérer des interactions mouvantes entre le protagonistes. En tout cas, cette fois, j’ai bien avancé (pas forcément en quantité, puisque je n’ai avancé « que » de 18.000 mots, plutôt dans la mise en place de l’histoire), mais il reste encore beaucoup à écrire (je dirais au moins 40.000 mots) et beaucoup, beaucoup, beaucoup de travail de réécriture, de mise en cohérence, de gestion parfaite des timings entre les différentes lignes narratives, de considération de la météo et des cycles de la lune, etc. puis le lissage final.
Les plus
À l’origine, je n’avais pas prévu de participer cette année. C’est parce qu’une amie tentait le challenge pour la 1ère fois que j’ai décidé de m’inscrire pour l’épauler. Un grand merci à elle, car sans le vouloir, elle m’a mis un coup de pied au cul salvateur.
« Épauler » c’est aussi le maître-mot de ce défi personnel. Je le dis souvent pour parler du NaNoWriMo : c’est un défi personnel qu’on fait en groupe. Et cette année, ça a encore bien marché. Les gens du chan IRC ou les discussions (trop rares) du monde réel ont bien aidé à tenir. J’espère pouvoir un peu plus participer aux write-in, voire plus. Qui sait ?
En tout cas, ça fait super plaisir de voir que toutes l’équipe Strasbourgeoise a réussi le défi et que les quelques connaissances qui n’ont pas passé les 50.000 ont quand même réussi à faire plus que ce qu’elles avaient prévu et sont contentes du résultat.
En conclusion
C’est une nouvelle session qui se termine, j’y ai pris beaucoup de plaisir et, à chaud, je dirais que c’était une meilleure session que les dernières années. Mais je ne dois pas me reposer sur mes lauriers, il y a encore du boulot !